Viv Ansanm enchaîne un sixième mois de massacres à Port-au-Prince

Depuis janvier 2025, la capitale haïtienne, Port-au-Prince, vit un véritable cauchemar. Le groupe armé connu sous le nom de Viv Ansanm mène depuis six mois consécutifs des attaques meurtrières dans plusieurs quartiers densément peuplés. Pillages, incendies de maisons, viols, meurtres et actes de banditisme se succèdent sans répit.

Port-au-Prince, la capitale d’Haïti, est en proie à des terroristes criminels depuis environ six mois, qui ne cessent de semer le trouble dans le pays.

En effet, cette coalition criminelle, active depuis juin 2021, a progressivement étendu son emprise.

Les premiers quartiers visés furent Martissant et ses environs. Là, les bandits ont incendié des habitations, violé des jeunes femmes et terrorisé la population. L’entrée du Grand Sud de la capital est désormais devenu champ de bataille et zone de non droit.

Peu à peu, ils ont réussi à chasser les forces de l’ordre de plusieurs commissariats, notamment à Martissant, Portail Léogâne, et au marché Salomon, jusqu’à prendre le contrôle de larges zones stratégiques : le boulevard Harry Truman (appelé localement Bisantnè), le Boulevard Jean-Jacques Dessalines, et divers quartiers avoisinants.

Malgré plusieurs raids de la PoliceNationaled’Haïti (PN), souvent infructueuses, les membres de Viv Ansanm ont continué à tuer des policiers et à établir des bases dans de nombreuses zones de la capitale : Grand-Ravine, Ti Bois, Village de Dieu, Torcel Tabarre, Pernier, Croix-des-Bouquets, Kenscoff, Gressier, Bas-Delmas, Bel Air, Cité Soleil, Canaan, ainsi que dans certaines régions du département de l’Artibonite pour citer quelques uns.

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Année après année, ces groupes se sont fédérés sous la bannière Viv Ansanm, renforçant leur capacité à semer la terreur et contrôle presque toute la capitale.

Ils ont l’habitude de plonger le pays dans la violence pendant plusieurs mois, après quoi une accalmie relative s’installe.

Cependant, depuis janvier 2025, Haïti traverse une situation de violence extrême et ininterrompue, sans précédent dans son histoire récente.

En outre, le gouvernement, pourtant chargé d’assurer la sécurité nationale, reste impuissant face à cette crise. L’incapacité à rétablir l’ordre plonge les citoyens dans une peur constante.

En définitive, de nombreux habitants ne peuvent plus vaquer à leurs occupations quotidiennes et vivent dans l’incertitude totale.