Affrontements violents à Port-au-Prince : la population prise au piège entre gangs et forces de l’ordre

Depuis plusieurs jours, la capitale haïtienne est le théâtre d’affrontements sanglants entre gangs rivaux et les forces de sécurité. Des quartiers comme Solino, Delmas 24, Bel-Air et Martissant sont devenus de véritables zones de guerre, où les habitants vivent dans une terreur permanente.

Ce qui se passe actuellement

• Des gangs lourdement armés s’affrontent pour le contrôle de territoires stratégiques.
• La Police Nationale d’Haïti tente de reprendre le contrôle, mais manque de moyens face à des criminels mieux équipés.
• Des centaines de familles sont forcées de fuir leurs maisons, devenant des déplacés internes sans aucune assistance réelle.
• Les écoles, les commerces et même certaines structures de santé sont fermés, paralysant la vie quotidienne de milliers d’Haïtiens.

Pourquoi c’est important

Cette explosion de violence intervient alors que la mission multinationale commence à peine à s’installer. Cela soulève de grandes interrogations sur la capacité réelle de la force internationale à ramener la paix. La population, épuisée, ne sait plus à quel saint se vouer, tandis que la crise humanitaire s’aggrave chaque jour un peu plus.

Témoignages poignants

« Nou pa konn kisa pou nou fè ankò, chak jou se kè sote », raconte une mère de famille contrainte de fuir sa maison à Carrefour-Feuilles. Beaucoup expriment une colère mêlée de désespoir, accusant à la fois les autorités locales d’incompétence et les grandes puissances de passivité face à l’enfer que vit le peuple haïtien.

Que peut faire la communauté internationale ?

• Accélérer le déploiement des troupes étrangères promises.
• Renforcer la formation et l’équipement de la PNH.
• Faciliter la mise en place de couloirs humanitaires sécurisés pour aider les populations les plus vulnérables.
• Et surtout, pousser à une vraie solution politique pour sortir Haïti de cette spirale de violence.

Nou Pi Prew ap kenbe ou enfòme sou tout evolisyon sa yo. Se pa ti batay k ap fèt nan peyi a, men lespwa pou lapè toujou vivan.

Nou Pi Prew – Pou Kilti, Pou Jèn yo, Pou Tout Ayiti