
Le tirage au sort du Mondial 2026 a placé Haïti dans le Groupe C, aux côtés de trois nations historiques du football mondial : le Brésil, le Maroc et l’Écosse. Un tableau à la fois intimidant et excitant pour une sélection haïtienne qui s’apprête à vivre l’un des plus grands moments de son histoire récente. Le tirage, effectué le 5 décembre 2025, a fixé la composition officielle des douze groupes pour la première Coupe du Monde élargie à 48 équipes.
La compétition se tiendra du 11 juin au 19 juillet 2026, co-organisée par les États-Unis, le Canada et le Mexique, une configuration inédite qui garantira une visibilité mondiale exceptionnelle à toutes les nations en lice.
Avec le Brésil, quintuple champion du monde, tête de série et pilier du football sud-américain, Haïti connait déjà l’ampleur du défi. La Seleção figure parmi les favoris logiques du tournoi et aborde la compétition avec ambition.
Le Maroc, demi-finaliste historique au Qatar en 2022 et revenu dans un groupe similaire à celui de 1998 avec le Brésil et l’Écosse, est un adversaire solide, porté par une génération talentueuse et structurée.
Face à eux, l’Écosse, issue d’un pot inférieur mais dotée d’un football combatif et d’un public bouillant, tentera d’exister dans un groupe où chaque point coûtera cher.
Et puis, il y a Haïti. Une nation qui avance avec le cœur, la fierté et la volonté d’écrire une page de l’histoire. Dans les rues de Port-au-Prince comme dans la diaspora, l’excitation est palpable. Se qualifier était déjà un événement — se battre dans un groupe pareil pourrait devenir un symbole.
Pour beaucoup, Haïti arrive comme outsider. Mais l’histoire du football aime les miracles — et Haïti en est un en puissance. Face à des géants, l’équipe haïtienne jouera pour le pays tout entier, pour une jeunesse en quête de modèles, pour un peuple qui vit le football comme un souffle.
Au-delà du sport, c’est aussi l’occasion de redonner espoir, de montrer le talent haïtien au monde, et même d’inspirer une future génération de joueurs. Un match nul, une victoire symbolique, même un but marqué contre le Brésil pourrait devenir un chapitre gravé dans la mémoire collective.
Les premiers repères indiquent :
Les horaires et stades restent à officialiser par la FIFA.
Haïti entre dans ce Mondial non pas comme favori, mais comme porte-voix d’une nation qui rêve. Le Groupe C sera rude, mais le football n’est jamais écrit d’avance. Et si l’improbable se produisait ? Si une surprise naissait là où personne ne l’attend ?
Pour Haïti, 2026 ne sera pas seulement une Coupe du Monde — ce sera une bataille, une vitrine, un moment d’unité, une chance de croire.
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