Haïti Insécurité : La coalition criminelle « VIV ANSANM » intensifie ses attaques

Depuis le lundi 28 avril 2025, la coalition criminelle connue sous le nom de VIV ANSANM a intensifié ses attaques dans plusieurs zones du pays, notamment à Babiole, au bas de l’avenue Jean Paul II, à Pacot, à Petite-Rivière de l’Artibonite et à Kenscoff.

En effet, les actions de ce groupe armé se traduisent par des actes de vandalisme, des incendies de maisons, des assassinats et des enlèvements. La population locale vit dans la peur constante, alors que les autorités peinent à contenir cette vague de violence.

Dès tôt lundi matin à Babiole, une situation de tension extrême a été signalée. Des membres armés de « VIV ANSANM » ont fait irruption dans la zone dans une tentative de prise de territoire, entraînant la mort de trois personnes.

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La situation reste préoccupante, notamment au bas de l’avenue Jean Paul II, où d’autres incidents ont été signalés, notamment la vandalisation d’un bureau de change situé non loin du Collège Classique d’Haïti, et l’utilisation de l’école voisine comme abri par des individus armés.

À Pacot, les actes de pillage et d’incendie continuent quotidiennement, et de nombreux tirs de gros calibre sont régulièrement entendus.

À Kenscoff, les bandits persistent à humilier publiquement des personnes via des diffusions en direct sur TikTok et ont incendié plusieurs véhicules blindés appartenant aux forces de l’ordre.

Depuis le lundi 28 avril, la situation s’est également aggravée dans le département de l’Artibonite, où plus d’une dizaine de personnes ont été victimes des attaques menées par des gangs jusqu’à aujourd’hui.

Par ailleurs, plusieurs autres zones du pays restent sous la menace constante de ces criminels, notamment Canapé-Vert, Debussy et Haut Turgeau, pour ne citer que celles-là.

En somme, plusieurs millions de dollars ont été déboursés pour éradiquer cette insécurité, jusqu’à date, le compteur de victimes innocentes monte en flèche dans la région métropolitaine où plusieurs localités continuent d’être des zones de non-droit.