Plus de 500 établissements scolaires ont été contraints de fermer leurs portes à Port-au-Prince, en raison de l’insécurité grandissante qui paralyse tous les secteurs d’activité dans la capitale haïtienne. Certains établissements ont été incendiés, d’autres pillés, et beaucoup ont dû suspendre leurs activités face à l’assaut constant des caïds. Les écoles sont désormais à la merci des gangs, qui imposent leur loi sans retenue.
Cette insécurité, alimentée notamment par les actions de la coalition criminelle VIV ASANSAM, a des conséquences dramatiques sur le système éducatif — pourtant l’un des piliers essentiels au développement de toute société.
La fermeture de plus de 500 écoles, qu’elles soient classiques, professionnelles ou universitaires, témoigne de l’ampleur de la crise actuelle.

Dans un élan de résilience, certaines institutions tentent de se relocaliser dans des zones jugées plus sûres, telles que Delmas ou Pétion-Ville. Mais cette solution de survie n’est pas sans conséquences : augmentation des frais de transport, éloignement des élèves, surcharge des structures d’accueil existantes, traumatismes psychologiques chez les enfants et les enseignants.
Le silence assourdissant des autorités éducatives, combiné à leur inaction face à cette catastrophe humaine, est profondément préoccupant. Alors que les examens nationaux approchent, de nombreux élèves n’ont pas eu la possibilité de suivre leur cursus normalement, ce qui rend la situation encore plus alarmante.
La violence de la coalition VIV ASANSAM, qui s’attaque indistinctement aux infrastructures éducatives, met en péril l’avenir d’une génération entière. Le fait que des écoles soient incendiées, pillées ou transformées en abris pour déplacés internes illustre avec force l’ampleur de la crise humanitaire et institutionnelle en cours.
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